Réductions de certaines cotes
Certes, le catalogue YVERT-SFPF, qui poursuit une politique de vérité, a-t’il dû opérer quelques baisses de cote sur un nombre limité de timbres antérieurement rares ou peu répandus, et donc affectés initialement d'estimations élevées. En effet, la publication de sa précédente édition avait sauvé de la destruction et fait sortir du néant un nombre important d’exemplaires de quelques timbres, dont un ou deux stocks, jusque-là soustraits au marché, existaient à l'insu des auteurs du catalogue. Mais, au total, seules quelques dizaines de timbres, sur les milliers de mentionnés dans cet ouvrage ont été dans ce cas.
Il s'agit en particulier :
- De la majorité des timbres socio-postaux d'Alsace-Lorraine (à l'exception, toutefois de certains timbres de 13 semaines et de ceux de cotisation volontaires de la période allemande de 1891 à 1918, ainsi que de ceux de Part patronale, qui restent stables ou en progression, et de quelques raretés des périodes française et de l'occupation nazie qui s'étaient maintenus).
- De sept des timbres de Permis militaires apparus en trop grand nombre pour avoir quelque chance d'être absorbés à bref délai.
A noter que ces baisses de cotes avaient été annoncées en priorité aux membres de la SFPF par son bulletin intérieur en juillet 2002, puis à l’ensemble des collectionneurs, quelques mois plus tard, par l’Echo de la Timbrologie (organe de la Maison Yvert).
Hormis ces quelques exceptions bien délimitées, le nombre extrêmement réduit des rectifications à la baisse sur l'ensemble des timbres fiscaux et socio-postaux opérées dans les éditions de 2000 et 2004, avaient confirmé rétrospectivement le sérieux de la quasi-totalité des milliers de cotes qui y figuraient.
Ces constatations, jointes à la reconnaissance officielle des timbres fiscaux par la Fédération Internationale de Philatélie, de même que leur très bonne tenue dans les expositions internationales et nationales, confirment en définitive les prévisions de hausse des fiscaux, dans les années à venir.